sécurité publique

Publié le par manu51

 Cet article fait suite à une réunion qui s'est tenue jeudi 14/12 au Parti Socialiste rue Vernouillet à Reims et qui avait pour théme,"Violence et Insécurité".
D'autres contributions suivont donc,et n'hésitez pas à participer au débat,nous avons besoin de vos idées.
 
SÉCURITÉ PUBLIQUE
 
Trois entrées :
 
1/ De l'individu à la cohorte,
De l'incivilité, de la petite délinquance à la grande criminalité
Toute justice est fondée sur le fait que la victime, qui est un individu à part entière, doit faire l'objet d'une réparation symbolique, matérielle, voire les deux. Or la mobilisation des moyens policiers pour élucider une affaire sont corrélés à l'importance du délit et à des enjeux statistiques à usage politique, autrement dit les affaires de petite délinquance sont très peu élucidées et les incivilités difficilement qualifiables. Cet état de fait empêche le déclenchement de la chaîne judiciaire, source du traitement symbolique pour chacun des individus concernés. Et c'est parce que ces affaires d'incivilité et de petite délinquance ne sont pas traitées par la police, et par voie de conséquence par la justice, qu'elles occupent une place aussi importante dans la vie des citoyens qui ont le sentiment d'être des victimes, laissés pour compte et trahis par des services de l'Etat auxquels ils font à priori confiance.
 
 
2/ De la précarité des populations d'origine étrangère et de leur stigmatisation
Les français d'origine étrangère cumulent les handicaps. Les mutations rapides de la famille en conflit avec leur culture d'origine, le chômage des parents et des enfants et leur concentration dans des cités, ont provoqué un terrain favorable aux incivilités, à la petite et moyenne délinquance.
Le renoncement cynique à traiter ces problèmes a provoqué la création de ghettos, renoncement qui a pris, pour les gens de gauche, la forme d'une sorte d'amnistie sociologique répondant à leur mauvaise conscience.
Ce renoncement de la police et de la justice n'ont pas permis la sanction de quelques individus mais ont rendu ainsi criminogène par extension l'ensemble d'une population présentant des caractères ethniques semblables.
La seule manière de combattre cet effet de stigmatisation redoutable pour ces populations est effectivement de remettre en marche les service de l'Etat et les associations concernées (soutien des familles et chaîne police/justice) en veillant à créer les conditions d'une égalité de traitement devant la loi.
 
 
3/ Sur une qualité de l'approche
Il ne faut pas aborder le travail des services de l'Etat comme une prestation de service à l'égard de citoyens privilégiés. Il faut que sur un territoire, l'ensemble des compétences soient réunies pour accompagner individuellement les citoyens plus fragiles pour conforter le lien social et assurer une veille qui ne soit pas seulement répressive sans pour autant renoncer à la sanction quand elle est juste et nécessaire.
 
 
Thierry Dumanoir
 

Publié dans segolene2007.marne

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