Aujourd'hui "la France des assistés" est celle des géants de la finance

Publié le par jacline

Lu sur le blog de Jean-Louis Bianco :

“There Is No Alternative”
14 octobre 2008

Ségolène Royal a raison de dénoncer le risque qu’il y aurait à ne pas
changer le système.

Aujourd’hui, alors que les bourses mondiales repartent à la hausse,
plus personne ou presque n’évoque la remise en cause du système
économique libéral actuel.

S’il est nécessaire que l’État vienne en soutien aux établissements
bancaires par le versement de plusieurs centaines de milliards
d’euros, la moindre des choses est de s’assurer de réelles et
sérieuses contre-parties. Le risque est de consolider un système
perverti sans avoir le courage politique de le changer.

Hier, Nicolas Sarkozy a présenté un plan de 360 milliards d’euros.
Mais aucune réforme structurelle n’est envisagée. "Les obligations
porteront d’abord sur l’éthique, notamment sur la question des
rémunérations, puis sur le financement des particuliers, des
entreprises, des PME et des collectivités territoriales" a-t-il
déclaré…

Très mince demande aux géants de la finance, quand dans le même temps,
on nous présente un budget 2009 faisant la part belle aux coupes
sèches sur les budgets sociaux ou sur l’éducation nationale.

Cette réalité révèle toute la démagogie du discours de la droite qui
ne cesse de stigmatiser les plus précaires d’entre nous en les
qualifiant d’"assistés". Mais aujourd’hui, la "France des assistés",
c’est celle des géants de la finance qui privatisent les profits et
souhaiteraient nationaliser les pertes.
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