Royal cauchemar pour les jospiniens

Publié le par jacline

  Article paru sur Le Post

Décidément, Martine Aubry ne peut toujours pas souffrir Ségolène Royal. Durant les primaires socialistes, avant la présidentielle, elle avait lâché à son propos cette remarque machiste: "la présidentielle n'est pas une affaire de mensurations". (sic)

La "mère" des 35 heures du gouvernement Jospin, sonnée, on s'en souvient, par le 21 avril 2002, a de nouveau manifesté son mépris pour Ségolène Royal.

Selon le site du Nouvel Observateur, "La maire socialiste de Lille, Martine Aubry, proche de Bertrand Delanoë, a jugé dimanche 18 mai que Ségolène Royal ne ferait pas une bonne première secrétaire du Parti socialiste. Interrogée sur Canal+ sur le fait de savoir si l'ancienne candidate à la présidentielle ferait une bonne dirigeante pour le parti, Martine Aubry a répondu : "Je ne le crois pas, très franchement".

"Parce qu'il nous faut vraiment retrouver la politique au sens plein du terme, c'est-à-dire avec des valeurs et avec les réponses d'aujourd'hui aux problèmes urgents des Français : le pouvoir d'achat, le logement, la santé", a-t-elle ajouté." Laissant entendre que l'ancienne candidate se préoccuperait de tout autre chose? De "mensurations" peut-être?

Il est certain que Ségolène Royal à Solférino serait un cauchemar pour les jospiniens. Trop d'idées neuves ou de tabous levés -la "juste autorité", l'aide aux familles, la sécurité, talon d'Achille de la gauche depuis tant d'années-? Ceux qui poussent aujourd'hui Bertrand Delanoë et qui refusent d'assumer pleinement l'éviction de la gauche dès le 1er tour des présidentielles de 2002, due notamment à la défiance des classes populaires et des ouvriers.

Alors, c'est décidé, Mme Aubry n'exclura pas de se présenter au poste de 1er secrétaire du PS... Tout en se gardant bien d'entraver Bertrand Delanoë.

Pendant ce temps, Mme Royal travaille de son côté à sa contribution, sans se soucier, c'est tout à son honneur, des mensurations de tel(le) ou tel(le) de ses challengers.

D'autant qu'ils sont nombreux : Bertrand Delanoë, Pierre Moscovici, Julien Dray, Benoît Hamon, Claude Bartolone, Manuel Valls en attendant les prochains!

Les militants trancheront...

 


 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article